INTERLIGUE WINDSURF de FOUESNANT
|
Retour sur la journée de Samedi:
97 concurrents sont rassemblés pour cette interligue : 34 Raceboard et 63 Bic
293.
Cette première journée a été assez agitée et humide avec peu de visibilité sauf
en toute fin de journée. Le vent d'ouest assez fort était instable en force et
en direction ce qui rendait la navigation éprouvante et technique. A partir de
14h30, le Comité de Course, présidé par Olivier LE GOUIC, a enchaîné 11 départs
(4 pour les Raceboard, 4 pour les Bic293 Espoir et 3 pour les Bic293 Minime). Il
a eu peu de rappels généraux et peu de temps morts. Après 5 heures sur l'eau,
voire plus pour certains, les concurrents n'étaient pas mécontents de mettre le
pied sur la plage au retour. Demain, la météo annonce un renforcement du vent.
L'émargement départ est prévu à partir de 9h00. Alors bonne nuit (raccourcie) à
tous.
Une cinquantaine de photos à consulter
>L'album photo
de samedi
Les commentaires de Raphaël BIN;
entraîneur Windsurf du CN Fouesnant sur cette première journée:
"Les près étaient très tactiques.et nécessitaient une modification
régulière des réglages. C’est vrai qu’entre une risée adonnante et une risée
refusante et les différences d’intensité, on passait selon les supports à des
réglages avec la dérive ou sans la dérive. On était quand même sur des risées
fortes et c’était plutôt des angles de navigation type funboard sur l’aileron et
les angles de remontée au près étaient beaucoup moins serrés que pour des
dériveurs par exemple. Du coup, on avait des variations de cadre qui étaient
forcément très importantes. Plus on montait vers la marque au vent qui était
plutôt à l’abri, plus il fallait être vigilant. Donc ça, c’était une première
difficulté à résoudre et sur les portants on redescendait sur Concarneau et là,
plus on descendait sur le parcours plus les bouffes de vent étaient intenses. Il
y avait un petit clapot qui n’était pas vraiment gênant, mais il fallait avoir
les jambes suffisamment toniques pour tenir et pouvoir transformer cette
puissance en vitesse et ne pas se laisser embraquer vers l’avant.
De plus 4 courses de belle taille ont été courues. Certes, les leaders, les
premiers en RS/X, qui vont très vite, ont bouclé le parcours en 23 / 24 minutes,
de même pour les Bic293 avec les meilleurs garçons, on est plutôt sur du
parcours de 31 minutes à peu près. Donc, ça reste sur le papier court mais très
intense avec 4 courses enchaînées. Ca a plutôt bien enchaîné sur le comité avec
peu de phases d’attente et les plus aguerris techniquement sont déjà au
rendez-vous. Là, on est sur la première régate d’avant saison avant les grands
rendez-vous, cette fois ci sélectifs, encore que celle-ci soit sélective pour
les bretons : voilà les meilleurs sont aux avant-postes.
Il y a quelques surprises, je n’ai pas les classements en tête, mais par exemple
Sacha APPERT de La Baule a une vitesse, une vitesse constante qui est
remarquable, j’attendais Paul MINGAM en leader incontesté et il a eu fort à
faire avec Sacha.
Il y a eu aussi une belle bagarre chez les Raceboard : en RS/One avec Victor LE
PAPE de Fouesnant, Hugo MOLLARD-TANGUY et Maxime ABIVEN. Victor domine sur son
plan d’eau avec une bonne vitesse au près et des trajectoires précises et
efficaces. Même chose pour Alec HERLEDAN et Titouan LE BOSQ en RS/X, eux aussi
de Fouesnant qui sont toujours aussi efficaces dans la brise.
Chez les filles, j’ai trouvé qu’il y avait une homogénéité de niveau
impressionnante, il y a eu plusieurs course où ça se finit au centimètre sur la
ligne avec un groupe de 3 filles : Juliette CHRISTINI de Lorient, Luna LAUTRIDOU
d’ici de Cap Coz et puis la championne du monde en titre Jeanne PENFORNIS de La
Mouette Sinagotte. Sur deux autres courses Emma LE CLEC’H, d’ici aussi, a marqué
son empreinte. Donc, ça distribue beaucoup. Donc, il y a beaucoup d’homogénéité
chez les filles, et ça, c’est intéressant.
Chez les minimes, je vois Yun POULIQUEN, le frère d’Oël qui est bien dans le
match et qui est très impressionnant malgré son petit gabarit.
C’était ça les clefs : être capable de switcher d’un réglage à l’autre sans
perdre le fil de sa régate. Les classements ne doivent rien au hasard, avec aux
avant-postes des coureurs qui savent régler leurs équipements, faire évoluer ces
réglages et qui savent anticiper de façon à absorber les grosses variations
d’intensité.… Avec tout cela, ce sont bien les meilleurs du moment qui sont déjà
devant."